Cagilov

18 Octobre 1812, cette date était désormais un grand jour pour la Russie,car il avait vu la chute du fortin Bonapartiste qui avait été réduit en poussière par l'Armée Russe.
Et la victoire avait était grandement arrosée dans les rangs du Bataillon de Cagilov qui avait lui meme et de ses mains effectué l'avant derniere sape avant la chute du maudit fortin.
Apres la chute de l'édifice et dans la confusion générale il en avait profiter pour faire main basse sur un impressionant stock de vodka retouvé dans les décombres, il avait ordonner a ses hommes de piller tout ce qu'ils pouvaient et c'est ce qu'ils avaient fait, plus d'une vingtaine de fut avaient été dérobés, et le moins que l'on puisse dire c'est que lui et ses hommes y avait pris un grand plaisir. C'est donc dans un état proche du coma ethyllique que Cagilov et ses hommes se présentèrent au garde du Bivouac Cosaques.

- Dobrei camarades hips!! c'est bien z'ici le campement cosaques?burp!

- c'est ici lui repondit le garde

-Alors annonce moi hips! a ton chef burp!! et dis lui que Cagilov dis "le sapeur de fortin" AHAHAH burp! veut lui parler.

Waclaw avait profité de la relève de la garde du bivouac pour tenter de racketter le nouveau venu qui ne semblait pas vraiment en état de saisir le stratagème... Enfin...
Les gardiens ne tardèrent pas à comprendre la manoeuvre de" Rzewuski l'opportuniste" et s'invitèrent donc derrière lui.

-Hum, hum!! toussota le chef de la garde afin de faire remarquer sa présence à Rzewuski. Garde Rzewuski, vous étiez aujourd'hui censé aller brosser les chevaux de tous les membres du 2ème Pulk, je pensais avoir été clair avec vous!! Filez et tout de suite!! Que je ne vous reprenne pas à trainer à l'entrée du camp.

Le chef de la garde s'intéressa à présent à l'"énergumène" se présentant au bivouac. Il était crasseux de la tête au pied, comme si il était venu en rampant et bien que les cosaques n'étaient pas réputés pour leur hygiène exemplaire, l'homme devant lui réussissait quand même à le déranger de par le léger fumet se dégageant de sa personne.

Pwarff!! Mais tu pues l'ami. Vas donc faire un saut dans la rivière avant que les portes de la Rada te soient ouvertes et attend....

WACLLAAAAWWWWW!!!! appela t'il. Sans se faire désirer le Cosaque approcha. Donne-lui ta tunique et vite!

Le ton autoritaire du gardien empêcha Waclaw de réfléchir. Il s'exécuta et remis sa tunique à Cagilov. Le gardien alla prévenir les membres de la Rada de l'arrivée de Cagilov.

Vitali comme à l'accoutumée, vint accueillir le nouveau venu à l'entrée de la Sich. Juché sur sa petite monture usée, il croisa en chemin Waclaw. Ce dernier evnait apparemment de se faire tancer, mais il rejoignit un groupe de nouveaux venus, et les quitta rapidement, en faisant rouler devant lui, un tonneau de vin frappé d'un blason bourguignon. Vitali s'arrêta à l'entrée, descendit sa masse corpulente de son cheval ravi de pouvoir se reposer un peu, et s'approcha des gardiens ainsi que de Cagilov et de ses bras droits.


"_ En espérant que tu aies fait un bon voyage, Cagilov. Soit le bienvenu au "Kazak Voïsko", Nous avons donc un à deux mois pour nous connaitre! Nous apprendrons de toi, et toi de nous. Mais tout d'abord, sache que nos us divergent de ceux que tu as connu dans les différents régiments russes. Ici, ce sont les Chefs de Guerre qui décident de la voie à prendre pour le voïsko. Notre Hetman transige en cas de litige. Pour prétendre à ce rang, il te suffit de passer avec succès la période d'essai... et d'arroser tout le monde à la taverne, il va sans dire!"


Vitali regarda les trois gaillards qui se tenaient au garde-à-vous derrière cagilov. Il ria d'eux, et d'un geste de la main, leur fit signe de se détendre.


"_ Camarades Kalachnickoff, Molotoff, et Popoff! Pas de ça entre nous! Nous sommes en famille. Ici, on ne parle pas de grade. Vous êtes des "sotnyks", commandant vos "sotnias", et non plus des "compagnies". Notre petit nombre est notre faiblesse. Mais nous la compensons par une solidarité poussée à l'extrême!
Mais trèves de bavardages! La route à du être longue et vous devez avoir soif..."

Cagilov dont la vodka lui montait de plus en plus a la tete vascillait d'une jambe sur l'autre tout en essayant d'enfiler la tunique que lui avait donner Waclaw, il serra la main de Vitali et lui envoya une grande tape dans le dos

- Merci pour ton accueil l'ami , ca fait chaud au coeur. je sens qu'on va se plaire ici hein les gars? dit il en se retournant vers ses Adjudants qui etaient aussi ivre que lui

- oui SOTNYK CAGILOV repondirent ils en coeur, en éclatant de rire.

- Bande de soulards rétorqua Cagilov, allez plutot me chercher notre butin de ce matin avant que je vous botte les fesses!!!

ses adjudants s'éxecutèrent, et ramenerent un charriot recouvert d'une toile. Cagilov qui peinait a marcher droit attrapa Vitali par l'épaule et l'emmena près du charriot dont il souleva la toile.

- Nous ne sommes pas venu les mains vides mon ami, nous avons ici de quoi feter toute la nuit la chute du fortin franskis le charriot etait remplit de futs de vodka dérobés le matin meme.

-Apportez moi tout ca a la taverne. dit il en s'adressant a ses adjudants

-Quand a nous se retournant vers Vitali allons trinquer.

Les 2 hommes se dirigerent bras dessus bras dessous vers la taverne...