duc michka

quelque part dans l'immensité russe

l'homme arriva au triple galops , a la vue des feux de camps il fut soulagé , voila des jours qu'il parcourait la campagne a la recherche du campement cosaque, enfin il avait trouvé et rapportait la nouvelle a son duc
il ne ralentit pas sa course au milieu des tentes du campement .
arrivé a l'entrée de la grande tente qui se trouvait au centre du campement.
il sauta a bas de son destrier , les gardes a l'entree de la tente se redresserent au passage de letonovich le redoutable lieutenant de michka .

mes respects votre altesse

dit letonovich en s'inclinant face a son duc

michka releva la tête de la table ou étaient etalés des cartes d'etat major qu'il consultait entouré de ses fideles lieutenants.

haaa ! ! letonovich te voila enfin de retour ..... alors quelle nouvelle m'apportes tu

mon seigneur j'ai enfin trouvé le camps de .....des cosaques , il se trouve a deux heures de cheval au nord

michka s'approcha de son lieutenant et lui frappa l'epaule amicalement en voyant son visage prononcer le mot cosaque

allons !! mon amis nous ne revientrons pas sur ma decision , non allons rejoindre la rada, cette guerre s'eternise et nous coute fort cher .
mon ami mikeyouf ma mainte fois dit qu'il avait pu rebondir sa bourse grace au pillage de quelques camps franski.
dans moin d'une année les français auront plié bagage et que nous restera t'il quelques medailles offertes par le tsar ............. crois tu que tu pourra nourrir ta femme et tes enfants avec des breloques et des honneurs

letonovich ne peut se retenir et lacha

mais ! !! mon duc .........des cosaques .... des pouilleux avinés.... ils sentent si fort qu'ils empestent a plusieur verst

michka le sourire aux levres leva sont verre en lançant un regard sur son etat major

messieurs des l'aube nous irons au camps cosaque demander notre integration a la rada..............




a l'aube devant le camp cosaque

michka chevauchait a la tete de ses cuirassiers , suivit non loin par quelques chariots chargés de victuailles de bouche ............et surtout quantité de tonneaux de divers alcools

michka fit faire halte a la colonne et s'avança au devant de se qui devait etre le poste de garde et s'adressa a un individu hirsute.

HOLA !! ! TOI ...... APPROCHE .[/I
l'homme apparament fort surpris fit quelques pas en direction de michka

[i] je suis le colonel duc michka , j'ai fais missive a ton chef Pokotylo serais tu m'indiquer sa tente ainsi que celle de mikeyouf , il est de mes bon amis.
nous avons apporté quelques chariots afin de festoyer ensemble......... pouvons nous entrer céans.
car j'ai 650 braves a moins de deux heures de marche qui ne demandent qu'a faire la fete

michka surprit son aide de camps letonovich a dodeliner de la tête en écoutant parler son duc .

Vitali avait été surpris de voir une compagnie de cuirassiers, cavalant fer au clair, les armures rutilantes, venir vers la Sich, campement du "Kazak Voïsko" et du "Voïsko d'Araktcheïev". Il l'était tout autant, en avisant les lourds chariots qui suivaient derrière. Et il le fut davantage encore lorsque le commandant de la troupe l'interpella d'un ton autoritaire.

Piqué par la curiosité, malgré une douloureuse diarrhée qui l'avait mené hors du camps, Vitali s'approcha de l'officier au port altier et l'écouta attentivement. Pokotylo lui avait en effet parlé de la missive d'un noble franski, qui désirait intégrer le "Kazak Voïsko". Se massant le ventre de sa main droite, et se grattant le derrière de l'autre, Vitali lui répondit...


"_ Oui, oui... Le Duc Michka. Pokotylo a prévenu les Chefs de Guerre de la Rada. Je crois d'ailleurs qu'il est sur son siège à l'heure actuelle..."


Le ventre de Vitali grommela sourdement. Son visage se figea, et ses sourcils se froncèrent, le temps que l'orage passe...


"_ Et en parlant de siège... mouairf... ça peut encore attendre! Suis-moi camarade, je vais te conduire à la Rada, et te montrer notre campement. Tes cuirassiers peuvent mettre à terre, bouchonner leurs montures et se reposer. Il y a une rivière à l'est de nos remparts de bois."


Vitali inclina la tête devant les gardes cosaques qui barraient l'accès au camps. Ceux-ci s'écartèrent pour laisser passer les deux hommes ainsi que les deux cuirassiers qui servaient d'escorte au Duc. Le camps était composé d'une mer de yourtes blanches du sommet desquelles s'échappait des fumées blanchâtres. Des guerriers cosaques dont la plupart étaient convalescents, se reposaient dehors, profitant des premiers rayons de soleil printanier, ou encore, s'exercer à la shaschka ou à la lutte. On y voyait aussi des femmes qui ramenaient le linge de la rivière accompagnées par de jeunes enfants crottés qui jouaient.


"_ Plus au sud, c'est le campement du "Voïsko d'Araktcheïev". Tu dois les connaître de réputation. Ils sont ceux qui ont désobéi aux ordres de leur hiérarchie pavlov, et ceux du Haut Etat-Major, pour soutenir le fortin nord que défendait l'"Armée du Tsar". Cette vieille ferme aux murs de torchis à l'ouest, c'est notre taverne... Mais pour être franc, nous n'y mettons plus guère les pieds depuis que nos combats nous mènent bien loin à l'ouest. Au nord, c'est un espace réservé aux voyageurs et vagabonds. Nous avons justement plusieurs chariots de Rom qui sont arrivés il y a prêt de deux semaines. Ils ont une diseuse de bonne aventure redoutable, et quelques unes de leurs filles se montrent gentilles si tu sais te montrer généreux. Et au centre... cette grande bâtisse à étage avec sa tourelle, est notre Rada. Son vieux seigneur moscovite a quitté les lieux quand les franskis se sont trop approchés, pour notre plus grand bonheur."


Vitali quitta le chemin, et s'engouffra au milieu des tentes. La neige avait fondu, et le redoux ainsi que les pluies de ces derniers jours avaient rendu le sol boueux. Les 4 hommes croisèrent plusieurs cosaques aux mines menaçantes. Les deux cuirassiers, sur le qui-vive, s'apprêtaient à dégainer leur sabre à la moindre menace. Vitali s'arrêta devant une yourte...


"_ Ici, Michka, loge Mikeyouf! Il a eut une déconvenue sur le front de la datcha au nord-ouest. Sa bonne humeur est heureusement restée intacte. Ses hommes sont repartis au nord-ouest, mais il est encore là. Tu peux aller le saluer, et te reposer si tu le souhaites. Quant à moi, je vais prévenir Pokotylo et nos Chefs de Guerre... encore faut-il qu'ils aient désaoulés!"

Mikeyouf entendit des voix à l'entrée de sa yourte, curieux il alla jeter un œil, quand il sortit il vit Vitali partir, légèrement plié vers l'avant, une main sur le ventre, il lâcha un vent et on pu entendre un soupir de soulagement.

Il tourna alors son regard sur la gauche, un large sourire lui vint aux lèvres.

Mickha! Quelle plaisir de te revoir! Je vois que tu t'es enfin décidé à quitter ses vieux aristo du Lys! Entre donc!

Mikeyouf lui indiqua l'intérieur de sa yourte d'un geste de la main, lança une tape amicale sur l'épaule de son vieille ami et lui emboita le pas

Installe toi donc un instant, tu as du faire une longue route! Alors, qu'elles sont les nouvelles au sud? Il parait que vous arrivez enfin à faire reculer ses culs-blancs! Il faut dire qu'ils ont envoyés tellement de régiment au nord...ahahah.

Prend donc un verre et dit à tes hommes de retirer le bâton qu'ils ont dans le derge, vous serez bien accueillis ici! Certains cosaques peuvent paraîtres un peu rude, mais ils ont un bon fond....quand ils ont vidé quelques tonnelets de vodka!

Ils burent quelques verres et se racontèrent quelques vieilles histoires en rigolant avant de se rendre auprès des chefs de guerre cosaques...

Un duc chez les cosaques !

HAHAHAaaaaa !!! ...
Sachez qu'il n'y a ici que des hommes libres, que seul le vent commande.

Vous arrivez pour la fête à venir donc ?

De retour aux tentes depuis peu, le père Haspinger se remettait de ses quelques blessures en se reposant à l'entrée de sa tente lorsqu'il aperçu le nouveau-venu accompagné de l'imposant Vitali.
Il resta quelques instants sans bouger de sa place pour observer le personnage et suivi le groupe des yeux.
Lorsque Vitali fit une halte devant la tente de Mikeyouf, installée un peu plus loin de celle d'Haspinger, ce dernier s'était levé et venait à la rencontre du Duc.

Mikeyouf et Jyb l'avaient déjà abordé lorsque Joachim arriva et l'apostropha:

"Et bien! Si l'on m'avait dit que je verrais pareil équipage entrer au sein du bivouac...Quoique Berner doit être plutôt bien placé...
Enfin, soyez le bienvenu ici, d'où nous venez-vous?"

Avant même de le laisser répondre, Joachim repris la parole:

"Je me présente, je suis le père Joachim Haspinger, capucin de mon état assez loin de mon monastère il est vrai, mais il me fallait accompagner mon ami Andreas jusqu'ici pour combattre le Corse. Nous sommes originaires du Tyrol, mais cela ne nous a pas empêché de rejoindre les cosaques."