Argoth et alcool

Un cavalier solitaire approchait du bivouac cosaque, trainant derrière lui un animal de bat avec deux tonneaux sur le dos. Le soleil descendait doucement, sous peu la nuit prendrait son du. Deux gardes apparurent promptement et lui demandèrent de identifiée.

- Argoth, un nouveau qui demande à entré au camp.

Il se pencha sur l'encolure de son cheval pour bien se faire comprendre des hommes en fonction.

- J'ai aussi apporté un peu de vodka, histoire de pas en manqué, de me faire de nouveau copain et de d'amusé un peu. Vous savez si Thurim est dans le coin?

Argoth se redressa sur ça selle, voilà déjà plusieurs minutes qu'il attendait une réponse du garde en faction. Ce dernier semblait avoir les yeux dans le vague. Que se passait-il donc? L'avait-on mal informé, peut être n'était-ce pas le camp des Cosaques? Il est vrai qu'il serait ce rérte mal venu d'arrivé avec une tel quantité de boisson chez un autre régiment, mais il pensait avoir bonne accueil ici?

- Allons mon brave on se réveil? Vous me laissez passé ou pas? D'ailleurs il sont ou vos supérieur? Je suis bien chez les cosaques? Ils sont tous partie au front laissant le bivouac désert ou quoi?

Comment ça à se sentir suspicieux Argoth bougea sur ça selle et jetta des regards a droite et a gauche cherchant des tireurs embusqué, il approcha ça main de ses armes et fronça les sourcils.

- Alors j'ai pas que ça a faire, y a des tabarnack de franchy qui on besoin d'une leçon.

Friedrich Berner von Pommern revenait au camp après avoir passé la journée auprès de ses hommes. Il exécrait les tâches administratives pourtant nécessaires au bon fonctionnement et ravitaillement de ses unités. A mesure qu'il s'approchait du campement, il vit un attroupement. Un cavalier tirant derrière lui un animal lourdement chargé attendait à l'entrée du camp. Etrange se dit-il. Arrivant à hauteur, il comprit que le garde trop aviné n'avait même pas conscience de la présence du nouveau venu. Du haut de son cheval, il s'adressa au garde en termes choisis:

Espèce de grosse barrique crevée, tu vas te réveiller? L'armée complète du nabot corse pourrait passer à 1m de toi que tu ne le saurais même pas!!!!

Manifestement réveillé par le niveau sonore employé par l'officier prussien, le garde consentit à ouvrir un œil et grommela en russe de manière plus ou moins intelligible:

Et merde revlà le prussien... On peut même plus cuver tranquille...

N'ayant jamais toléré que ses hommes abusent de l'alcool pendant le service, il s'adressa en russe et en ces termes au garde:

Si tu crois que je ne t'ai pas compris!!! Quel est ton chef?

Voyant que le prussien n'était pas d'humeur, le cosaque se força pour avoir un minimum de tenue:

Euhhhhh Pokotylo mon Colonel...

M'étonne pas tiens...

Puis se tournant vers le visiteur:

Qui êtes-vous?

Argoth, pour servir parmi les cosaques.

Ah oui c'est toi le nouveau que Thurim nous envoie... Tu es seul? Mais bien équipé à ce que je vois... Très bien, ce sac à vin va te mener à la tente de notre Hetman. Tu y retrouveras Thurim et quelques chefs de guerre cosaques. Soit le bienvenu parmi nous.

Puis se tournant vers le garde:

Tu as bien compris? Mène le à notre Hetman!!! Quant à moi, faut que je trouve Poko... Ça devient vraiment n'importe quoi chez lui... Si ça continue comme ça, il arriverait même à nous confondre avec des français...

Thurim passait rapidement dans le camp après avoir inspecter la nouvelle unité de cavalier qu'il devrait mener au combat d'ici peu.
Il reconnut rapidement à l'entrée plusieurs tête qui ne lui était pas inconnu, il s'arrêta donc près de la petite troupe.
Il salua Berner et donna une petite tape au dos à Argoth.

- Je vois que tu as trouvé le chemin !
- Laisse moi te guider, avec cette alcool faut être prudent ! avec un sourire.

Ils arriverent à la tente où se rassemblait les chefs de la Rada, firent descendre les deux tonneau de la bête.

- On va en mettre un de côté pour plus tard et on va prendre celui ci pour boire un coup avec nos chers compagnons d'armes.