Vladimir Pozniakob

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 18/06/2009

Vladimir Pozniakob venait d'arriver au front.
D'origine Ukrainienne, il ne craignait rien. Il voulait venger sa famille, sa maison tuée, son bétail brulé, sa mère volée et son père violé, les Français aller payer. C'est ça qui l'amena vers le front. Les Russes, il ne les aimait pas, mais si pour tuer des Français, il devait s'y allier, il le fera.

Ainsi, il arriva au front. Curieusement, on donna à ce pauvre gueux Ukrainiens deux compagnies de 200 hommes, tous des Ukrainiens, un général qui devait avoir plus de bedaine que de cervelle lui indiqua la direction du front en lui conseillant de rester à l'avant du front.
Vladimir était un simple paysan, mais il n'était pas un idiot. Il avait compris qu'on l'envoyait comme chair à canon, d'ailleurs ce n'était pas pour rien que tout ses soldats étaient des Ukrainiens, tous des fermiers comme lui sachant à peine tenir un fusil.

Vladimir se dirigea résigné vers le front lorsqu'il entendit deux hommes discuter dans un vocabulaire qui ne pouvait être que cosaque.
Aussitôt, Vladimir se dit qu'en sympathisant avec des gradés cosaques, il pourrait peut-être réussir à ne pas servir de chair à canon. Il fit monter un bivouac, et il arpenta le front un peu partout.
Après des heures de recherche, on lui indiqua un bivouac. Le bivouac du Kasak Voisko.
Il y arriva, et il sentit une odeur de saleté mélangé à l'alcool, il huma se parfum délicieux, et il se présenta à une sentinelle.

-J'aimerais parler à un officier cosaque. Y'a moyen ou pas.

la sentinelle grogna, visiblement ennuyé qu'on l'empêchait de cuver sa vodka tranquille.

Nombre de messages : 334 Date d'inscription : 02/07/2007

En tant qu'officier de permanence, Friedrich Berner von Pommern fut réveillé par la sentinelle de garde. Cela faisait tant de temps qu'il n'avait pas eu plus de trois heures de sommeil d'affilée, qu'il s'estimait encore heureux avoir pu dormir jusque là. Enfin c'était pour assurer l'arrivée de troupes fraîches... Il savait que le Kazak Voisko en avait rudement besoin.
Il enfila son uniforme prussien et rejoignit la sentinelle qui l'attendait à l'entrée de sa tente.

Allons-y soldat. Menez moi au Lieutenant Pozniakob.

Il fut étonné de voir l'état de dénuement dans lequel le nouveau lieutenant se présentait à la tête de ses hommes. Le Tsar était décidément de plus en plus chiche sur l'équipement de son armée.

Bienvenue à vous et vos hommes, Lieutenant Pozniakob. Ne faites pas attention à l'odeur et à la tenue des hommes, vous vous y ferez vite. Et puis l'odeur du champ de bataille est pire encore.
Le sous-officier de permanence vous montrera l'emplacement réservé pour votre campement.

Puis se tournant vers l'adjudant de permanence:

Adjudant, vous lui montrerez également la réserve. Il nous faut équiper ces hommes décemment: des uniformes, de l'armement... Ce ne sont pas avec ces pétoires qu'ils pourront se battre efficacement à nos côtés.

Bien Major répondit de suite l'adjudant. Il savait qu'avec les officiers prussiens et en particulier avec le Major Berner von Pommern, il ne fallait pas badiner. Friedrich s'adressa de nouveau au jeune Lieutenant:

Pozniakob, lorsque demain vos hommes et vous aurez été équipés, vous vous présenterez à l'instruction pour voir ce dont vos hommes sont capables. A l'école militaire, vous avez eu un bon instructeur avec le Major Viatchesla, mais vous êtes là pour combattre. C'est la réalité de la guerre, il nous faut être sûrs que vos hommes et vous ne vous ferez pas tailler en pièce par les français à la première escarmouche.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 18/06/2009

-ne vous inquiétez pas. répondit Vladimir, mon père a jadis été aide de camp d'un grand hetman et il m'a tout appris de ce que lui a apprit. Sans aucun doute que j'arriverais rapidement à devenir efficace.

hrp/j'ai déjà joué un an à cdr et j'ai décidé de recommencer après avoir arrêté quelques mois Smile

/HRP

Admin Nombre de messages : 514 Date d'inscription : 31/05/2007

passant dans le secteur, une bouteille a la main bien évidemment

-Salutation ! Je vois que mon plan pour trouver notre bivouac était suffisamment clair... ahaha pour une fois, j'ai du le faire pas trop bourré!
Soit le bienvenu parmi nous! Que tes victoires soient nombreuses, tout comme tes femmes !

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 18/06/2009

Merci chef. Vous pourrez avoir confiance en moi. Je vais expliquez aux français qu'un cosaque, même débutant vaut plus que 1000 de leurs misérables grenadiers.
Mais pour cela, il faudra qu'on m'indique où se situe la taverne la plus proche.

Andreas avait assisté à l'accueil donné par Berner au nouveau venu. Fallait vraiment passer en révision les armes données par l'administration du tzar, quelqu'un devait devenir de plus en plus avare dans les dépenses militaires. Enfin bref, son problème n'était pas de savoir comment était gérée toute la logistique de l'armée russe.

_"...Mais pour cela, il faudra qu'on m'indique où se situe la taverne la plus proche."

_"Ah! Pour cela ça ne sera pas trop dur, la taverne vient d'ouvrir ses portes elle est juste là-bas."

Andreas désigna alors le bâtiment installé curieusement non loin de la tente d'Habramovitch.

_"Mais je ne me suis pas encore présenté, Andreas Hofer, membre de la Rada. J'ai obtenu le grade de Chef de Bataillon de la part de l'Etat-Major russe, mais ce ne sont que des dorures supplémentaires pour faciliter le tir aux français...Je suis autrichien, du Tyrol plus précisément. Nous ne sommes pas tous Cosaques au sein de ce groupe mais on boit tous assez bien. Bienvenue à vous officier.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 18/06/2009

Enchanté monsieur Hofer. Du tyrol donc. Jamais entendu parler, je ne connais que l'Ukraine moi. Tant que nous pourrons combattre ensemble et boire de la vodka ensemble, cela est parfait.

Par contre, les sentinelles ne me laissent entrer nul part dans le camp cosaque, j'ai juste accès à l'entrée du bivouac, pas ailleurs. Peut-être n'avez-vous pas encore assez confiance. Qu'à cela ne tienne, je vous montrerais que quand je suis motivé, je suis capable d'affront tes centaines de Français à moi tout seul. Imaginez avec 400 hommes en plus.

» Vladimir Nikolaiev