Entrée du bivouac

Une petite troupe d'homme approche de l'entrée avec les drapeaux du 4958ieme et 4959ieme d'infanterie de l'armée du Tsar.
L'adjudant Pablov s'avance vers le garde

Bonjour Soldat!
faites savoir a votre superieur, que le S-L Habramovitch viens d'arriver.
Merci!

Les deux régiments avançaient en ordre, ils semblaient très bien organisés. Deux cavaliers firent route vers les deux régiments et discutèrent avec leur chef.
Une fois que celui-ci se fut présenté, les gardiens lui demandèrent de le suivre.

Soyez le bienvenu, Sous-Lieutenant Habramovitch.
Suivez-nous, nous allons vous conduire à la rada où vous avez été convié.

Plusieurs centaines d'hommes s'avançaient dans les plaines d'Ukraine. Leur but était proche, car ils pouvaient voir quelques tentes qui semblaient déjà montées, au loin, et de petites colonnes de fumée s'en échappaient. Des feux de camp surement. Vitali ordonna à ses hommes d'accélérer l'allure, de sorte qu'une fois arrivés, tous purent s'installer puis manger. Une heure plus tard, tandis que les cosaques posaient leurs bardas, Vitali Viatchesla et son second, Razoumnik Prokofiev, se rendirent auprès des officiers déjà présents.

"_ Bien le bonjour, amis. Je désespérais de voir des régiments cosaques se former, pour contrer les Français. Je suis ravi de tous vous voir ici pour notre but commun."

Cela faisait déjà quelques jours que les régiments Cosaques de Dimitry et Piotr Sarlov étaient arrivés sur place. Ils avaient dû monter le bivouac avant l'arrivée des autres.
Aujourd'hui, plusieurs centaines d'autres Cosaques venaient leur prêter main forte, et c'était avec une grande joie qu'ils les accueillaient.

C'est en effet une grande joie et une grande fierté pour notre peuple. Nous allons pouvoir montrer aux Russes et à l'ennemi français qu'il faudra à présent compter sur les Cosaques.

La colonne d'hommes avançait à un rythme lent, les valides soutenant ceux qui étaient blessés. Malgré tout une certaine discipline régnait parmi eux. A leur tête, une cavalière se retournait fréquemment pour les observer, retenant sa monture qui piaffait nerveusement. Apercevant les tentes du bivouac cosaque elle semble perdre patience et glisse quelques mots au cavalier à ses côtés avant d'éperonner son cheval.

C'est au grand trot qu'elle arrive devant les gardes.

Bonjour messieurs,
Veuillez annoncer Natalya Ivanovna je vous prie.

Les gardiens conduisirent Madame Ivanovna à la Rada.

Soyez la bienvenue Madame!!

Un homme de la quarantaine s’approcha du bivouac Cosaque, en main il avait un petit plan qu’il semblait essayer de déchiffrer. Il pris son sac et sorti une bouteille et bu un bonne gorgée.

Pfff, j’espère qu’ils font de bonnes fêtes ces Cosaques parce que tout ce trajet …

Il regarda au tour de lui et ne vit pas le Bivouac.
En tout cas ils ne savent pas bien écrire de plans.
Il analysa la nature au tour de lui et essaya de trouver des traces de chevaux pour les suivre mais de nouveau il n’avait pas de chance. Le Lieutenant commençait à désespérer. Mais décida de continuer en croyant avoir vu un reperds, pour la tantième fois.

Quelques heures plus tard et quand il allait bientôt arrêter de chercher, sa bouteille de vodka était bientôt vide, il vit un bâtiment. Ca y est je les ai trouve, il était temps, il finit sa bouteille et alla a grand pas vers le bâtiment qu’il venait juste de voir. En espérant qu’il allait enfin voir cette fameuse fête Cosaque.

Puis soudain, quand il était mi-chemin et bien visible pour les hommes à l’intérieur du bivouac il se faisait une réflexion,

Ils boivent de la vodka les Cosaques. Je vais boire quoi moi ici ?

Le campement cosaque prenait peu à peu forme. Venant de toute les Russies, les Cosaques du Don, de Dniepr ou de Pologne s'étaient rassemblés ici dans cette vallée. Soldats et paysans issus de ces diverses ethnies s'étaient rassemblées en plusieurs compagnies. Plusieurs centaines de tentes circulaires blanches avaient déjà été montées, et il venait encore davantage de Cosaques, chaque jour.

Vitali était assis en tailleurs sur un tapis persan, héritage d'un garnd-père qui avait pris part aux guerres contre les Tatares. Il soufflait sur sa tasse de thé noir, et fut surpris de cette arrivée.

"_ Tiens, voilà un visage que je ne reconnais pas. Qui es-tu, étranger ? Quelque chose d'important t'amène ici pour que les gardes t'aient permis de passer ? Prends ce coussin et assied-toi."

Fahrim était a peine entre dans le campement qu’un Cosaque lui parlait. A sa grande peine il vit directement qu’il ne but pas de vodka, puis il regarda mieux et vit encore plusieurs choses étranges a ce peuple qu’il ne connaîsait guère. L’homme était assis sur un tapis et lui proposait de s’asseoir sur un coussin. Il regarda au tour de lui et se disait qu’il avait mal fait de venir, aucune fête, et pas un verre d’alcool.

Il écouta ce que l’homme avait a dire et fut choque par plusieurs paroles de celui-ci. Etranger, il est encore plus étranger que moi dans ce pays Russe. Pensa t’il, Et les politesses du au rang ils ne connaîsent pas non plus. Puis pourquoi personne ne porte d’uniforme.
Apres ces quelques moments de silence il répondit au Cosaque.

A vrai dire je n’ai pas vu de garde, je suis rentre pas là-bas. Tout en montrant du ou il est entre.

un peu plus loin, un homme allongé dans une petite couchette pris la parole et s'adressa a Vitali

Nos gardes ont dû se saouler encore une fois!!!
AHAH

puis il se releva et regarda l'etranger

-Bonjour Lieutenant ....?
L'homme attendit que l'etranger se presente avant de continuer

Le fait que Fahrim Endov soit en uniforme avait l’air d’en faire une attraction locale. Il y avait plein de Cosaques qui arrivaient mais c’était lui qu’ils avaient tous remarque.

Lieutenant Endov, …
Lieutenant Fahrim Endov.

Un officier Cosaque que j’avais rencontre pendant mon temps libre m’avais donné un petit plan pour arriver a votre bivouac et mieux apprendre à vous connaitre.
Il alla avec sa main dans son sac et sorti le plan qu’il avait suivi pour arriver au bivouac.
Ou sont vos officiers?

Les Cosaques arrivaient les uns après les autres au bivouac. Les Gardiens étaient surmenés. Ils se dirigèrent vers les nouveaux arrivants Spendz et Endov, les bras chargés de présents.

Dimitry Sarlov nous a prévenu de votre arrivée. Vous êtes les bienvenus ici. Nous vous remettons de la Vodka de notre fabrication : attention elle est bien plus forte que la Russe.
Vous voulez visiter ?

Heureus avec un sourire etrange:
A enfin quelqu'un qui sait parler.Une Vodka plus forte que l'habituel russe,Jaimerai voir sa. Mais avant sa ,j'aimerai bien connaitre un peu plus les Cosaques. Deja rien que le fait que l'on me dise que la Vodka est la meilleur, je reste.

Très bien Monsieur Spendz, voici une description du 1 RI Cosaque :

Citation :

Depuis 1775, les Cosaques forment la garde impériale russe. Lorsque la "Grande Armée" marcha sur la Russie, et qu'elle connut ses premières victoires en Europe de l'est, le Tsar Nicolas II mobilisa les peuples cosaques. Leurs armées (voiskos) eurent à fournir plusieurs dizaines de milliers d'hommes, cosaques du Don, d'Ukraine (Zaporogues), d'Oural, de Sibérie, etc... tous combattants aguerris.

Le 1er Régiment d'Infanterie rassemble les Cosaques des 7 peuples, qui répondirent les premiers à l'appel du Tsar. C'est un régiment de soutien qui combat "à la cosaque", c'est à dire, en pratiquant la guérilla, effectuant des raids éclairs violents, pour se replier ensuite aussi vite qu'il est apparu, attaquant les convois de ravitaillement, tendant des embuscades, s'acharnant sur leurs ennemis en déroute, et pillant le butin du vaincu. Ces hommes sont réputés pour leur valeur et leur opiniâtreté au combat. Ce sont de farouches guerriers, loyaux avec leurs camarades, semant confusion et effroi à la simple prononciation de leur nom : Cosaques!

Le "1er Régiment d'Infanterie Cosaque" est dirigé par un Hetman (Otaman ou Ataman) élu lors d'une assemblée militaire appelée "Rada", par tous les officiers de bataillon. C'est aussi au cours de ces "Rada" que l'objectif à atteindre et la stratégie générale est décidée. Le 1er Régiment une fois ses effectifs au complet, et dès l'arrivée de tous les Cosaques devant les armées napoléoniennes, est de former les régiments de cavalerie légère. Ces même cavaliers qui dans l'histoire, ont tant contribué à créer cette aura de terreur autour des Cosaques.

Des questions ?

Merci Beaucoup valeureux Cosaque. J'espere vous revoir prochainement.

Spendz fit demi-tour vers ces hommes, leur donna quelques ordre , rentra dans le Bivouac, tandi que ces hommes montères les Tentes.

Vitali toisait le nouveau venu, tout en soufflant doucement sur sa tasse chaude. Fahrim Endov était vêtu comme à la parade, à la façon d'un officier russe. Il avait fier allure, mais il détonnait sous la tente cosaque, riche de coffres ottomans, de tapis persans, de tentures tatares, de vaisselles turques ou polonaises. L'officier paraissait mal à l'aise, son regard scrutant tout ce qui l'entourait. Il s'assit sur un coussin de facture cosaque. Puis, Habramovitch fit son entrée. Devant l'air décontenancé du soldat russe, il le rassura en le saluant. Après un bref échange, Vitali siropta son thé noir, qui laissa sur sa moustache un fin filet humide caramélisé.

"_ Je me nomme Vitali Viatchesla. Habramovitch et moi-même somme des "officiers", tel que le commandement russe le conçoit. Mais pour nous cosaques, nous sommes des chefs de guerre...du moins, jusqu'à ce que l'on trépasse, ou qu'un cosaque plus jeune et plus fougueux nous supplante! Soit le bienvenu Fahrim. Ici, nous ne connaissons pas d'autre grade que celui d'Hetman, sur ta droite, Habramovitch, ou de chef de guerre, comme moi. Les "Sous-Lieutenant" et autres, nous les réservons pour la cour du Tsar pour peu que nous y soyons invité... Et encore... ça dépend de l'humeur. Dimitry par exemple... n'est jamais d'humeur... HA HA HA HA...!!!"

Le bruit de 100aines d'hommes en approche se faisait entendre à l'extérieur. Ceux-ci semblaient arriver après une épuisante marche. L'on pouvait entendre les gémissements des soldats qui râlaient, exténués, et des cris de cosaques qui tentaient d'aiguiller les nouveaux arrivants vers un lieu pour l'installation des tentes. Enfin, un autre militaire fit son entrée. Il était escorté par deux gardes cosaques qui leur présentait le régiment en formation. Les rires gras des trois hommes sur la qualité de la vodka locale, indiquaient que ce soir, ils videraient surement ensemble 2 ou 3 bouteilles. Vitali, Habramovitch et Fahrim Endov se tournèrent vers l'étranger, les bottes crottées et les vêtements salis par plusieurs jours de marche sans bain. Puis en s'adressant à spendz...

"_ Si tu es venu ici en ami, étranger, installe-toi sur ce coussin et buvons ensemble. Si tu viens régler des comptes avec un cosaque quelqu'il soit, je me ferai un grand plaisir de sortir de cette tente pour en découdre avec toi à coups de poings!"

Dimitry et Piotr Sarlov arrivèrent vers l'entrée du village. Ils s'arrêtèrent derrière une tente afin de voir ce qu'il se passait. Dimitry reconnu son ami Fahrim Endov et le jeune Spendz qu'il venait de rencontrer dans les recoins d'un village qu'il aimait par dessus tout fréquenter afin de taquiner les gradés
Russes comme à son habitude.
Les deux frères écoutèrent le discours de Vitali et décidèrent de se montrer. Dimitry prit la parole.

"Comment ca, je ne suis jamais d"humeur?" demanda t'il d'un ton sec à Vitali
"Je vous présente Fahrim Endov et Spendz. Le premier est un amis de longue date avec lequel j'ai combattu à plusieurs reprises et le second est un jeune Cosaque que j'ai croisé il y'a peu de temps. Il m'a aidé lors de joutes verbales avec les Russes et m'a évité encore quelques hématomes. Spendz souhaiterait intégrer le 1RI Cosaque.
Je vous demande de les accueillir de la meilleur manière qu'il soit : à la taverne!!"

Dimitry sarlov conduit tous ce beau monde à la taverne où il avait déjà tout préparé.

Exténué et harassé par de longues journées de marches à la tête de ses compagnies, le S-L Berner von Pommern arrive enfin au campement du 1er RI cosaque. Flanqué de son aide de camp, il s'avance vers les gardes surpris de voir aux portes de leur camp des troupes en armes portant un uniforme étranger. Sur le qui-vive, ceux-ci s'adresse en ces termes au jeune officier prussien:

Qui va là?

Agissant avec précautions et diplomatie, Berner von Pommern leur répond:

Je suis le S-L Berner von Pommern, officier de la glorieuse armée royale prussienne. Menez moi à votre Rada. Il m'attend...

Vitali manqua de s'étouffer en buvant son thé noir, lorsqu'il reconnut la voix du Prussien. Il se leva de son tapis persan, et parcouru sous la tente, la distance qui le séparait de la sortie. Au moment ou il s'apprêtait à relever le rabat de tissu brodé qui en condamné l'entrée, il vit apparaître Von Pommern.

"_ Pas possible, Berner! Tu as finalement accepté de te jeter dans la gueule du loup! Par avance, excuse-nous pour les jours terribles que tu vivras avec nous... A moins que ce ne soit l'inverse ?"

Affichant un sourire ironique, Berner von Pommern répondit:

Mein Freund, tu vas apprendre à connaître la valeur et le courage du loup de Poméranie...

Et il éclata de rire...

Je suis en tout cas bien heureux de retrouver des visages amis. Le voyage a été long et éprouvant dans ces contrées sauvages. Et puis, nous ne voulions pas tomber sur des français. Mais procédons par ordre. Je te présente Karl Völz, mon second. Tu peux compter sur lui comme sur moi.
Si tu veux bien, montre-lui nos quartiers que nous puissions nous reposer moi et mes hommes. Après nous prendrons un verre pour fêter cela.

Cela faisait maintenant plus de trois jours que Lev et son bataillon marchaient en direction du campement cosaque où ils ont été invité.
Lev avait beaucoup d’admiration pour ces combattants valeureux, cavaliers émérites avec qui il a déjà combattu à maintes reprises.
De plus dans le bataillon multiethnique qu’il commandait (cosaque,tatar…), plus de la moitié des hommes étaient cosaques.
Arrivé près du camp il put déjà sentir l’odeur de la viande grillée et de l’ alcool accompagnés de musique traditionnelle ponctuée de coups de feu.
Il décida alors d’envoyer son fidèle adjudant Berbatov lui-même cosaque du Don afin d’annoncer la venue du bataillon et de demander l’autorisation de s’installer dans le campement.
Berbatov se présenta donc devant une sentinelle visiblement ivre et lui demanda de le présenter à ces chefs .Une fois à leur rencontre il prit la parole.




Chers frères, je viens de la part de mon officier Lev Goldstein afin de savoir si notre bataillon pouvait bivouaquer et combattre avec vous, fiers tovaritch cosaque et coalisé .

Une troupe d'environs 500 hommes répartis en 2 groupes avancée d'un pas lourd vers le campement.

A les voir de loin avec les pointes de fourches qui dépassaient au dessus de leurs têtes, on aurait cru la population d'un gros bourg revenant d'une importante foire ou d'une importante journée de labeur pour un koulak.

De plus près pourtant, il était impossible d'ignorer les antiques fusils sur les épaules, les pistolets hors d'âge, les lames et les couteaux accrochés aux ceintures.

2 cavaliers se trouvaient à leur tête.
L'un deux aboya un ordre bref, et la troupe s'arreta brusquement à environ 800 mètres du campement.

L'autre cavalier avança doucement en direction du campement.
Sur sa route, des troupes étaient rassemblés à sa gauche et à sa droite, visiblement au repos.


A l'adresse des gardes, il se présente

Fedor Fes,
Commandant les milices moujik de Borowsk
Nous venons combattre avec le 1er régiment Cosaque.

Le camp des Cosaques s'était accru à une vitesse considérable. Il pouvait accueillir désormais prêt de 2500 soldats. Les nouvelles annonçaient l'arrivée de 1000 à 1500 combattants de plus, cosaques, russes ou étrangers. Les gardes vinrent informer les chefs de guerre présent à la Rada, de l'arrivée de plusieurs centaines de paysans russes aux portes du bivouac. Ceux-ci étaient commandés par un certain Fedor Fes, et il demandait la permission d'entrer et de faire bivouaquer ses hommes.

Vitali se dirigeait vers l'entrée principale du village de tentes circulaires, à la mode des Cosaques. Il était accompagné de son second Razoumnik Prokofiev, et d'une dizaines d'autres rudes gaillards. Ceux-ci vociféraient et parlaient fort. Chacun voulait voir ses paysans russes qui souhaitaient se battre avec les Cosaques. Vitali fut le premier chef de guerre de la Rada à se présenter devant Fedor...


"_ Tiens...!!! Mais je me souviens de toi, aux abords de cette ville... Tu es ce petit moujik qui rameutait ces poltrons de soldats pour les ramener au front. Tu es celui qui demandait aux paysans de venir faire front devant l'envahisseur..."


Vitali regarda ensuite par-dessus l'épaule de Fedor Fes, et examina la troupe qu'il commandait. De pauvres paysans, affamés, décharnés, vêtus et armés à la guerre, comme pour aller au champs! Ces "soldats" avaient une bien piètre figure, et ne ferait surement pas le poids face à une compagnie de Hussards français.


"_ Qu'importe l'allure et la véture, dit enfin Vitali. L'habit ne fait pas le moine... Je connais des grenadiers russes qui font dans leur froc et détallent comme des lapins, dès qu'ils entendent une balle siffler à leurs oreilles. C'est grâce à la volonté et à l'opiniâtreté que nous viendrons à bout de ces chiens de Bonapartistes. Toutefois, nous pouvons faire quelque chose pour l'armement de tes moujiks, Fedor. Nous avons pillé un grand nombre de campement français depuis que nous sommes partis du Palais du Tsar. Ces maudits Français courent plus vite qu'ils ne tirent... HA HA HA HA...!!!"

Merci excellence.